Si vous avez passé la journée en démocratie

Budget : les députés adoptent à l'unanimité la loi de finances spéciale afin d'assurer la continuité du "fonctionnement des services publics" (voir sujet suivant)

Cyberattaque de La Poste : la livraison de colis est revenue à la normale mais l'accès aux services en ligne reste "instable" (l'attaque viendrait d'un groupe de hackers pro-russe)

Audiovisuel public : le président de la Commission d'enquête parlementaire suspend toutes les convocations jusqu'au 6 janvier afin de "retrouver de l'apaisement" et conserver un "cadre digne, sérieux et respectueux"

Rien à f…

Le psychodrame du budget accouche donc d’une loi spéciale (reconduction à l’identique du budget de l’année dernière, en attendant le vote de la nouvelle loi de finances), une option présentée il y a peu encore comme "catastrophique" par le gouvernement : "11Mds€ de coût" estimait Bercy. On reste calmes. D’abord, la partie Sécu du budget a été votée, ensuite le budget 2026 c’est plus de dépenses et plus d’impôts donc d’un point de vue déficit "c’est kif kif" (Rexecode) avec 2025

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Kim Jong Trump

Cette nuit, Trump a donc annoncé la construction d’une nouvelle classe de navires de guerre américains. Evidemment, ils seront "les plus grands de l’histoire du monde" et évidemment (bis), ils porteront son nom. Une habitude : rien que ces dernières semaines, Trump a donné/rajouté son patronyme au Kennedy Center (un centre culturel commémorant JFK), au US Peace Institute (un organisme pro-paix à qui il a pourtant coupé les crédits), au nouveau programme d’acquisition de la nationalité (Trump Gold Card),

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Spécial Noël : "famille je vous hais !"

En ces temps de retrouvailles familiales, jamais la citation de Gide (dans Les Nourritures Terrestres) ne nous a semblé plus – objectivement – justifiée et même quantitativement prouvée. Démonstration. 

En 1993, l'économiste Joel Waldfogel publie dans la American Economic Review un article intitulé "La perte sèche de Noël". Qu’y fait Waldfogel ? Il y quantifie les dégâts économiques provoqués par les cadeaux mal choisis. Sa méthode : comparer la valeur d’usage du cadeau (attribuée par le receveur) à la valeur faciale de ce même cadeau (payée par l’offreur)… Ex : on vous offre une paire de chaussettes affreuses payées 20€, vous la porterez une fois, et encore sous des bottes, sa valeur pour vous est de 2€ => 2/20 = 10% donc 90% de la valeur du cadeau est une "perte sèche".

En demandant à ses étudiants d’appliquer ce calcul à leurs cadeaux de Noël, Waldfogel parvient à dresser le palmarès des plus mauvais offreurs de cadeau. On vous le livre : Papy-Mamie : 37% de valeur détruite/perte sèche par cadeau offert en moyenne ; Tonton-Tatie : 36% ; Parents et frères et sœurs : 14%

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EDF : la France a un incroyable talent

Que ce soit pour accueillir les data centers -- piliers de l'économie numérique (Intelligence Artificielle, métavers, objets connectés, ...) -- ou pour accélérer sa réindustrialisation (grands projets industriels ou extensions de sites), la France dispose d'un atout essentiel : son électricité. Alors que ces installations s'annoncent énergivores, nous disposons d'une électricité abondante (la France est la 1ère exportatrice d'électricité en Europe)

Découvrir comment EDF participe à la réindustrialisation de la France →

Un petit Noël

Autant vous le dire tout de suite, cette année on ne va rigoler des masses après la bûche ! Selon les résultats de notre Q de la semaine dernière, près de 60% d’entre vous ne prévoient pas de faire l’amour le soir de Noël et celui du jour de l’an ! Seuls 3% se feront un petit cadeau en nature le soir du 24 et moins de 20% se souhaiteront la bonne année de manière un peu appuyée celui du 31… un tout petit quart saluant les deux évènements avec une chaleur plus marquée que celle d’un soir de semaine standard.